2017 : La fin du Cévenol en rame tractée
Coradia Liner, c'est le nom de l'automoteur qui va remplacer les 67400 et leurs Corails l'été prochain. Les choses changent, les trains évoluent, et avant de commencer le reportage photo, remontons le temps pour découvrir ou re-découvrir l'historique de ce train.
Tout débute en 1955... Le Cévenol naît ! Il relit alors Le Mont d'Or et Marseille via la ligne des Cévennes. Il est alors assuré par des X2400. Quatre années plus tard, en 1959, c'est au tour des autorails panoramiques X4200 d'assurer ce train. En 78 place aux X2800, mais un an seulement après, en 1979 il relit maintenant Paris à Marseille, avec des 8 voitures corails ! 28 ans plus tard, en 2007, rien ne va plus... Le train est réduit à 5 voitures, il est réduit à Clermont - Marseille et perd son fameux nom "Cévenol"... En 2008, la vitesse entre les villes de Langeac et Langogne est réduite à 30km/h. Bilan : un temps de parcours allongé d'une heure. L'ex-Cévenol se réduit d'une voiture en 2009, il passe donc à 4 corails. L'année d'après, en 2010, il perd encore une voiture, point positif, les réductions de vitesses sont revues à certains endroits, le cévenol regagne 30 minutes de parcours. En 2013, l'Intercités est terminus Nîmes.
Après ce petit historique, place aux photos ! Cet été 2017, la composition "normale" était de 4 voitures Corails pour 2 BB-67400. Malheureusement les Corails (toutes en livrée carmillon) se sont vite fait taguer. Les deux rame ont fait les frais de ces soit disant "artistes" qui plus est...
Cette saison a été très dure pour ces corails. Les 67400 sont à bout de souffle, certaines n'ont pas résisté malheureusement. Des AGC sont venu en remplacement, des trains assuré en US, mais aussi des locomotives du FRET sont venu en aide. Il était temps peut être pour les usagers que cela cesse. Une page se tourne, mais l'histoire de ce train n'est pas pour autan fini, à l'heure du tout-autobus.
La 1ère photo date du 15 août 2017. Le 15972 est assurée par les BB-67574 et 67616. Le train passe ici sur les Hauts de Nîmes peu après sont départ.
Malheureusement, le descendent accusera ce jour là une heure de retard. Assez pour me faire louper mon TGV qui me ramène chez moi. Je part donc qu'avec cette unique photo.
Quatre jours plus tard, le 19, direction des gorges de l'allier et en voiture cette fois ci ! Les trains sont relativement à l'heure. Tout devrais bien se passer ! Le 15947 passe le viaduc du Thord avec les BB-67557 et 67628.
Le 15972 accusera quand à lui environ 40 minutes de retard au passage de Chapeauroux. On retrouve l'UM du 15/08 avec les 67574 et 67616.
L'objectif de la journée est remplis, mais il ne reste plus longtemps pour en profiter. La partie est remise la semaine d'après, le vendredi 25 août pour le dernier Week-End des rames tractées.
Malheureusement, rien ne se passe comme prévu, enfin presque. Le 15947 fait l'heure. Il est vu ici juste avant le viaduc du Thord avec les BB-67557 et 67628.
Mais pour le 15972... Il ne dépassera pas Génolhac où il tombera en panne. Bilan : Intercités supprimé. Il sera secourus par le 15947. L'um de ce dernier est cassé, l'Intercités descendent continu sa marche avec une heure de retard et pour le montant, il rebroussera chemin également jusqu'a Nîmes avec la marche 573801.